Pour Maxime Old le mobilier d’art comme le ballet ou la musique classique est une oeuvre collective. Le créateur imagine l’œuvre qui n’existe que dans sa tête, il en produit une description qu’une équipe exécute.
Cette conception déroge à l’idée communément admise aujourd’hui qui est celle de l’artiste seul “artisan” de chacune de ses Å“uvres. Ils est certain que de nombreux peintres modernes célèbres comme les amis de Maxime Maurice Estève, Yves Millecamps et bien d’autres réalisent leurs peintures de A à Z.
Néanmoins cette idée de l’artiste, artisan unique de ses Å“uvres, n’est pas applicable de façon générale.
Les peintures du Titien que nous admirons à Venise, les fresques de Michel-Ange dans la chapelle Sixtine sont des œuvres collectives, réalisées sous la direction du maitre par leurs équipes.
En fait de très nombreuses œuvres ne sont pas exécutées par leurs auteurs. Au contraire le créateur produit un ensemble codé de directives qui définit complètement le résultat attendu.
C’est typiquement le cas des compositeurs classiques.
Chopin, Mozart et d’autres étaient certes des virtuoses mais dès que l’œuvre atteint une dimension orchestrale des musiciens sont nécessaires à son exécution, parfois appelée interprétation. Dans ce cas le langage codé est le livret de la partition, pour le mobilier ce sont les plans d’exécution.
Pour Maxime chacun des intervenants sur l’exécution de ses Å“uvres est un virtuose auquel il accorde beaucoup de respect selon les leçons de son père.
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