Le Fauteuil Détente Paquebot France fait son apparition au Salon des Artistes Décorateurs de 1959.
Il y est déjà présenté avec la Table Vague.
Maxime affectionne ce fauteuil, il l’utilise pour plusieurs réalisations de prestige notamment le salon VIP de l’Aérogare de Marseille et le grand salon des premières classes du Paquebot Ancerville, ainsi que pour des clients privés. Ce siège se présente alors avec des pieds tournés en bois verni.
Le cahier des charges du France impose l’aluminium et exclut le bois, il inspire à Maxime la version « Fauteuil Détente Paquebot France » avec ses pieds métalliques nervurés. Soucieux du détail qui fait toute la différence, il aligne la nervure principale du pied arrière sur l’espace entre l’assise et le dossier.
Vingt ans après, il le juge « Je n’y changerais rien aujourd’hui, si ce n’est la nervure du pied arrière que je ferais remonter entre l’assise et le dossier pour affirmer plus encore leur alignement. Je ferais abstraction du sabot qui interrompt inutilement la ligne des pieds.» Évolutions reprises par nos réalisations contemporaines.
Au delà de la personnalité propre de cette version Fauteuil Détente Paquebot France, on y décèle les prémices du style des autres assises du grand salon Fontainebleau.
Son piètement métallique nervuré et sa forme générale en pyramide inversée y contribuent bien sûr largement. Le pied arrière positionné dans la bissectrice de l’angle assise/dossier est caractéristique du style voulu par Maxime pour le paquebot. Comme le Fauteuil Bridge , il présente des faces lisses et planes, la continuité entre la face avant, les accoudoirs, les côtés du dossier et son haut préfigure le bourrelet très caractéristique ceinturant le Fauteuil Léger.
Il est présenté ici dans l’ambiance festive du salon Fontainebleau croquée par Maurice Paulin.
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